Nuits d’automne
L’histoire est celle d’une femme qui décide de s’enfermer dans un hôpital psychiatrique suite à la perte de son amour.
Suite à cet internement, l’héroïne traversera un voyage intérieur oscillant entre les souvenirs à la présence imposante de son histoire passionnelle, son enfance, ses multiples tentatives de revivre sans ce qui fut pendant longtemps sa raison de vivre et le pansement de toutes ses blessures passées.
Le retour de l’héroîne dans le quartier de de son enfance, emmène le spectateur dans un autre espace où lui sera narré le quotidien d’un pays en guerre. Ainsi l’histoire d’amour de l’héroine se croisera avec l’histoire de tout un pays
Note d’intention de Sirine Achkar
Lorsque la décision d’écrire trouve encore du mal à se prononcer, c’est ainsi que la plume dépasse son auteur et l’urgence prend place et devient maitresse de la réflexion. Les thèmes abordés dans la pièce « Nuits d’automne » font partie de ces sujets qui nous obsèdent tellement que l’écriture autour ne peut être que le résultat d’une vive émotion, ainsi l’urgence demeure la maîtresse de la situation dès le début du processus de l’écriture. La pièce évoque l’amour, mais aussi et surtout l’exil. Elle questionne le lien entre l’exil amoureux et l’exil de la terre, le lien entre le corps de l’être aimé et les racines…
Si l’amour demeure un havre de paix, le berceau des illusions les plus folles, le terrain de sérénité du temps passé, notamment de l’enfance, la terre, elle, est le berceau originel de tous les rêves, la source de toute nouvelle vie.
A travers son récit, l’héroïne de la pièce tentera, après la perte de son amour, de renouer avec ses origines, son histoire, son passé dans une conquête de se reconstruire et dans une recherche d’un nouveau terrain de paix.
Mais la terre de l’enfance est désormais un espace de guerre, une terre qui saigne n’abritant plus les bourgeons de la vie d’autrefois.
L’exil personnel et l’exil amoureux de l’héroïne trouveront ainsi leur écho dans l’exil collectif, celui d’un peuple en entier. La parole devient le terrain d’expression et de rencontre des deux exils.
Note du chorégraphe
L’équipe
Comédiens-Danseurs: Annabelle Hanesse-Florence Weber-Cédric Poirot-Danilo Sékic
Conception Graphique: Angela Deschamps-Renaud Dobeck
Création lumière : François Kaleka
Costumes: Lea Gutmann Loffler
Contact diffusion
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